Les jeunes de moins de 16 ans bientôt bloqués sur les réseaux sociaux en Australie
Le gouvernement australien a décidé de protéger les jeunes en ligne en fixant à 16 ans l’âge minimum pour accéder à des plateformes comme Facebook, Instagram, TikTok et Snapchat. Cette mesure vise à réduire les risques liés aux réseaux sociaux pour les mineurs, comme l’exposition à du contenu inapproprié ou les dangers pour la santé mentale.
Vérification de l’âge : la responsabilité des plateformes
Avec cette nouvelle loi, ce ne sont plus les parents, mais les entreprises elles-mêmes qui devront vérifier l’âge des utilisateurs. Elles auront l’obligation de s’assurer que les moins de 16 ans n’accèdent pas à leurs services. Selon le gouvernement, cette mesure permettra de réduire les risques en ligne pour les plus jeunes en tenant les plateformes responsables de la sécurité de leurs utilisateurs.
Une loi en préparation et un délai pour les entreprises
Cette législation sera présentée au Parlement australien d’ici la fin novembre 2024, et, une fois adoptée, les plateformes auront un délai d’un an pour se conformer aux nouvelles règles. Cela leur donnera le temps d’implémenter des systèmes de vérification de l’âge fiables.
Les défis pour la vie privée
Certains experts soulèvent des questions sur la faisabilité technique de cette vérification de l’âge. Effectuer une vérification fiable sans collecter de données sensibles pourrait s’avérer complexe. En effet, si les entreprises utilisent des documents d’identité pour confirmer l’âge, cela pourrait poser des problèmes de protection des données personnelles, surtout pour les jeunes.
Une tendance mondiale
Cette initiative australienne n’est pas isolée. En juin 2024, l’Espagne a également interdit l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Cependant, les modalités précises de la vérification de l’âge n’y sont pas encore établies. D’autres pays, comme le Royaume-Uni et la France, envisagent aussi des mesures similaires pour protéger les jeunes en ligne.
Avec des pays adoptant ces lois pour encadrer l’accès aux réseaux sociaux, il est probable que la question de la sécurité des jeunes en ligne devienne un enjeu mondial.